mardi 14 avril 2015

Le CNJS à pied d’œuvre pour la réussite de la semaine nationale de la jeunesse 2015



Me Aliou Sow, Président du CNJS
A la veille de l’ouverture de la onzième semaine nationale de la jeunesse, prévue à Dakar du 2 au 9 avril 2015, le siège du Conseil National de la Jeunesse du Sénégal (CNJS) est plus animé que d’habitude.



A coté du rond point de la VDN, sur la route menant à Mermoz, se trouve une maison blanche à un étage. Dans la cour, flotte le drapeau national suspendu à un mât. Une dizaine d’hommes est installée dans une salle spacieuse. Le secrétariat permanent de l’organisation de la semaine nationale de la jeunesse a pris ses quartiers au siège du Conseil National de la Jeunesse du Sénégal (CNJS). Certains ont les yeux rivés sur leurs ordinateurs tandis que d’autres forment un attroupement pour discuter. A vingt-quatre heures du début des activités, les agents de ladite structure s’attèlent aux derniers réglages pour la réussite de l’évènement. « Un comité national chargé de l’organisation a été mis en place  via le ministère de la jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne. De concert avec les ministères concernés, nous avons pris les devants pour mettre toutes les délégations dans de bonnes conditions », informe Vieux Seydou Ndiaye, coordonnateur du CNJS. « Nous remercions le chef de l’Etat qui a dégagé une enveloppe de plus de 250 millions pour la bonne tenue de cette rencontre de la jeunesse », ajoute-t-il. Les jeunes, frange importante de la population sénégalaise, doivent être formés et outillés afin de participer activement au plan Sénégal émergent. Cette participation requiert inéluctablement l’appropriation de certaines valeurs d’où l’intérêt de la restauration de la semaine nationale de la jeunesse. Après la semaine départementale de la jeunesse en 2013, celle régionale en 2014, la semaine nationale de la jeunesse est restaurée quinze ans après la dernière édition. « Elle offre aux jeunes sénégalais l’occasion de se rencontrer. Elle leur permet aussi de s’approprier des notions oh combien importantes que sont le civisme, la citoyenneté », martèle M. Ndiaye. Créé en 1954, le CNJS, aujourd’hui dirigé par l’avocat Aliou Sow, s’est vu attribuer un récépissé en 1993. Plateforme nationale à caractère apolitique, il regroupe 4000 associations et mouvements nationaux de jeunesse. L’importance qu’a prise le CNJS au fil des années, a convaincu l’Etat du Sénégal à en faire un corps constitué de l’Etat qui compte comme démembrement des conseils régionaux, départementaux, communaux et locaux.
Le Conseil Régional de la Jeunesse de Dakar compte jouer pleinement sa partition pour faire de cette édition une réussite à tout point de vue. « Notre mission consiste à sensibiliser les jeunes sur l’importance du thème retenu. D’ailleurs, juste avant la cérémonie d’ouverture, nous allons organiser une caravane qui va sillonner la capitale », renseigne Malick Sow, le vice-président du CRJD. Le temps d’une semaine, la capitale sénégalaise va vibrer au rythme des compétitions sportives, culturelles…devant opposer les jeunes des différentes régions du pays. « Au total, 1540 personnes doivent participer à cet évènement soit 110 par région. Chacune des quatorze régions que compte le Sénégal, sera représentée par 100 jeunes accompagnés de 10 encadreurs », précise M. Sow. La fête de la jeunesse sénégalaise promet d’être belle.

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