vendredi 6 octobre 2017

(AUDIO) Surf au Sénégal : à la conquête des vagues



Dans le monde, le football est considéré, à tort ou à raison, comme le sport roi. Peu connues, d’autres disciplines comme le surf séduisent de plus en plus. Si le Sénégal a une grande façade maritime, idéale pour la pratique de ce sport, le coût des équipements constitue un frein à sa démocratisation. Dans cette interview sans filtre, Oumar Sèye, le vice-président de la Fédération Sénégalaise de Surf (FSS) évoque la spécificité de ce loisir et son développement au Sénégal. Écoutez ce florilège de notre entretien.

mercredi 4 octobre 2017

Cap-Vert vs Sénégal : rien que la victoire pour les Lions



Obligation de gagner. Aliou Cissé et ses joeurs n’ont guère le choix. Classé troisième à une longueur du Burkina Faso, leader du groupe, le Sénégal doit forcément s’imposer au Cap-Vert pour garder intact ses chances de qualification à la Coupe du monde 2018. Une donne simple suite à la décision de la FIFA de faire rejouer le match Afrique du Sud-Sénégal au courant du mois de novembre. Un joker à condition de ne pas se louper à Praia samedi prochain.

Le souhait du staff technique sénégalais était d’empocher six points lors de la double confrontation avec le Burkina Faso afin d’aborder sereinement le dernier virage des Éliminatoires du Mondial russe. Ce plan, les Étalons de Paulo Duarte l’ont compliqué en tenant en échec le Sénégal à l’aller comme au retour. Après cette contre-performance, les Lions de la Téranga ne peuvent plus laisser des points en route. Pour s’assurer une place dans le gotha du foot planétaire, il faut indubitablement faire le plein. Cela passe par un succès face au Cap-Vert. Mais ce ne sera pas une sinécure. Les Requins bleus sont revigorés par leurs belles prestations face à la lanterne rouge de la poule (l’Afrique du Sud). Deux victoires suffisantes pour relancer le poucet qui ne doit pas être pris pour un jambon. S’appuyant sur des joueurs évoluant essentiellement dans de modestes clubs européens, le Cap-Vert a franchi, cette dernière décennie, nombre de palliers. Les Insulaires ont même occupé la première place du classement FIFA Afrique. C’est dire la qualité d’une sélection en pleine ascension.
L’ivresse d’une participation à la Coupe du monde, les Sénégalais ne l’ont vécue qu’une seule fois. C’était en 2002 en Corée du Sud et au Japon. Contre toutes attentes, les hommes de Bruno Metsu avaient atteint les quarts de finale plongeant tout un peuple dans l’extase. Pour cette rencontre capitale, Aliou Cissé, devra aligner une formation conquérante. Si la difficulté à produire du jeu et les atermoiements défensifs notés au Ouagadougou sont corrigés, les Lions devraient logiquement sortir vainqueurs de ce match piège vu leur potentiel.

Le coaching d’Aliou Cissé épié
Déjà contesté, le sélectionneur devra faire avec des absences de taille. Le prometteur Ismaela Sarr et le portier Abdoulaye Diallo, deux joueurs majeurs de l’effectif sont à l’infirmerie. A la pointe de l’attaque, le doute plane toujours. Car aucun des prétendants à ce poste n’a su s’imposer après la dernière Can. Le retour de l’attaquant des Hammers Diafra Sakho et la première convocation de Mbaye Niang, sociétaire de Torino vont, à coup sûr, redistribuer les cartes. Sur les côtés, la méforme du nouvel attaquant de l’AS Monaco Diao Baldé Keita n’arrange pas les choses. Mis en cause sur les deux buts burkinabé, Saliou Ciss semble moins fort qu’Adama Mbengue auteur de bons débuts avec le Stade Malherbe de Caen. Il faudra donc faire des choix justes. Un faux pas serait, peut être, fatal au coach Cissé dont l’équipe peine à gagner depuis une dizaine de matches. L’on se souvient des nuls face au Nigéria, à la Côte d’Ivoire, à l’Ouganda et récemment face au Burkina Faso. La tâche est certes difficile mais pas rédhibitoire.



lundi 15 mai 2017

AUDIO : Def Mou Carré, le rap en trois mots

Le 12 août dernier, Def Mou Carré, un groupe de jeunes rappeurs yoffois, a sorti sa première mixtape. We'll never be the same, Follow the way, Teup dale sont entre autres les titres de cette compilation. A bâtons rompus, Siir Deezy Chrysler et Elmac F. Flow, deux des trois membres que compte le groupe, racontent leur histoire, analysent le rap yoffois et national. Ecoutez leur interview.

jeudi 9 mars 2017

Le Barça gagne son « Pari »



His-to-ri-que ! Le club catalan a écrit, hier, la plus belle page de l’histoire du football contemporain. Contraints à l’exploit après la déroute au Parc des Princes le 14 février dernier, les Catalans ont finalement déjoué tous les pronostics. En étrillant le club de la capitale, le FC Barcelone a composté son ticket pour les quarts de finale de la C1 au terme d’un match renversant.
  

Six buts à un en faveur du Barça. C’est le score final de la manche retour dans un Camp Nou en liesse. Qui l’eut cru ? Et pourtant, à la veille du choc, Luis Enrique l’avait prédit en disant sans ambages que s’il y avait une équipe capable de remonter quatre buts, c’était bien son club. La suite des évènements lui aura donné raison.
Dès l’entame de ce match couperet, le goléador Luis Suarez ouvre la voie du triomphe à son club. Il inscrit, avec malice, le premier but d’une soirée inoubliable pour les Barcelonais et cauchemardesque pour les Parisiens. Cette douche froide installe, dès lors, le doute chez les visiteurs et gonfle le moral des locaux. Mais Paris tient le coup jusqu’aux ultimes minutes de la première mi-temps. Quand Kurzawa acculé, marque contre son camp. Le PSG se tire une balle juste avant la pause.
En seconde période, Paris redonne, au Barça, le bâton pour se faire battre. Meunier, peu inspiré, stoppe net Neymar dans la surface de réparation. Pénalty imparable exécuté par Lionel Messi. La remontada, le Barça y croit plus que jamais. Un espoir qui fait long feu avec la réduction du score d’Edinson Cavani. Le Camp Nou tremble !      

Relâchement fatal
Les Parisiens lèvent alors le pied et vont s’en mordre les doigts. Car après le but de l’attaquant uruguayen, il fallait, pour les Blaugrana, marquer trois fois en trente minutes. Mais dans la foulée, ce sont les protégés d’Unai Emery qui se procurent les meilleures occasions. Coup sur coup, Cavani et Di Maria manquent d’adresse dans leur face-à-face avec Ter Stegen. Des opportunités de crucifier l’adversaire non saisies. Le Barça n’en demandait pas tant. C’est le moment choisi par Neymar Jr pour changer le cours du match grâce à sa vista. Le stratège brésilien y va de son doublé avec notamment un somptueux coup franc dont il a le secret. Et dans le temps additionnel, à la suite d’une balle arrêtée, il mystifie son vis-à-vis avant de servir idéalement Sergi Roberto, le nouvel entrant. Ce dernier, du bout du pied, trompe le dernier rempart parisien. Le coup de grâce qui envoie Barcelone en quarts. Cruel destin pour le PSG face à une équipe qui, une fois de plus, a montré qu’elle est la meilleure de ce siècle.