lundi 10 octobre 2016

Eliminatoires Mondial Russie 2018 : le Sénégal victorieux d’entrée

Diao Baldé Keïta
Le Sénégal a pris le dessus sur le Cap-Vert samedi soir au stade Léopold Sédar Senghor. Score deux buts à zéro. Grâce à de belles réalisations signées Diao Baldé Keïta et Moussa Sow.

Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, sûr de son fait a aligné un onze sans grande surprise. Revigorés par leur parcours sans faute dans les éliminatoires pour la Can 2017 (six victoires en autant de matches), les Lions de la téranga ont dévoré les Requins bleus. Le début de la rencontre des Sénégalais est très poussif avec des contrôles manqués par-ci, des passes ratées par-là. Mais petit à petit, les poulains d’Aliou Cissé corrigent le tir et s’installent dans la moitié de terrain adverse.
Le Laziale Diao Baldé Keïta est le premier à se signaler. Sur un rush flanc gauche dont il a le secret, il dépose son vis-à-vis, s’oriente vers le centre et enchaîne avec une frappe du droit. Malheureusement sa tentative n’accroche pas le cadre. Les supporters exultent néanmoins.  A la 15ème mn, Cheikhou Kouyaté, le capitaine, bien servi par Mouhamed Diamé dans la surface de réparation cap-verdienne, voit à son tour sa tête plongeante échouer au ras du poteau. L’on se dit alors que la baraka accompagne le portier du Cap-Vert. En tout cas, pas pour longtemps.
Très entreprenant depuis son intégration dans la tanière, Diao Baldé Keïta, hérite à l’entrée de la surface de réparation adverse d’un ballon dont l’action a été enclenchée par Sadio Mané. Son contrôle dans le sens du but lui permet de décrocher un puissant tir croisé au ras du sol. Le gardien est battu. La balle finit sa course au fond des filets. On joue la 24ème minute et le Sénégal mène 1 à 0. L’hystérie s’empare des gradins.
Les Cap-Verdiens ne s’avouent pas vaincus et procèdent par des contre-attaques éclairs qui aboutissent le plus souvent sur des actions dangereuses obligeant le dernier rempart sénégalais à déployer ses ailes pour éloigner le danger. Dia Baldé Keïta, donne l’assaut côté sénégalais. Ayant permuté avec Sadio Mané, il se retrouve sur l’aile droite. Lancé à toute vitesse à la 34ème mn, il enrhume le latéral, se met en position de tir sur son pied gauche. Sa frappe s’envole mais le public fin connaisseur apprécie. La mi-temps intervient.
De retour des vestiaires, les Requins bleus, désireux de remettre les pendules à l’heure, acculent les Lions dans leur moitié de terrain. La défense sénégalaise plie mais ne rompt pas. Mouhamed Diamé manque même de peu de mettre le Sénégal à l’abri. Sa reprise à la suite d’un corner échoue sur la barre transversale à la 53ème mn. Pur stratège, Aliou Cissé sent ainsi l’impérieuse nécessité de tonifier l’entrejeu. Il fait alors entrer Cheikh Ndoye à la place de Mouhamed Diamé. Effet immédiat. Le mastodonte d’Angers colmate les brèches et soulage l’arrière-garde. A un quart d’heure de la fin de la rencontre, Aliou Cissé décide de lancer Moussa Sow, le revenant. A la 80ème mn, ce dernier réceptionne, dans la surface, une talonnade bien inspirée de Diao Baldé Keïta et prend sa chance spontanément du gauche. Cela fait mouche et le Sénégal fait le break. 2 à 0.  La délivrance dans les travées. Le Cap-Vert ne reviendra plus malgré quelques sueurs froides. Le Sénégal poursuit ainsi sa belle dynamique et entame de la plus belle des manières les éliminatoires de la coupe du monde 2018 avant d’en découdre avec l’Afrique du Sud et le Burkina Faso, ses autres adversaires dans le groupe D.     

dimanche 5 juin 2016

AUDIO : La territorialisation des politiques publiques

Abdoulaye Sène, Président-fondateur du Think-tank International Global Local Forum, a été, le 1er juin 2016, l'invité du Carrefour d'actualité du Cesti. M. Sène a, entre autres, développé l’idée selon laquelle, seule la territorialisation des politiques publiques, peut permettre aux pays comme le Sénégal de relever les défis de développement auxquels ils font face. Extrait.

vendredi 20 mai 2016

VIDEO : " Le Sénégal a une tradition de tolérance ", James Zumwalt, ambassadeur des USA au Sénégal

Son Excellence Monsieur James Zumwalt, ambassadeur des États-Unis d'Amérique au Sénégal, a animé au Cesti, le 27 avril dernier, un carrefour d'actualité. Le représentant du pays de l'oncle Sam a, entre autres, planché sur la question du terrorisme mondial. Extrait.

mercredi 18 mai 2016

AUDIO : Quelle identité de jeu pour l'équipe nationale de foot du Sénégal ?

A deux journées de la fin des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2017, le Sénégal, logé dans la poule K, en compagnie du Burundi, de la Namibie et du Niger, caracole en tête. Avec quatre victoires de rang, les protégés d’Aliou Cissé n’ont besoin que d’un petit point lors de leur cinquième sortie pour composter leur ticket pour Libreville. Malgré cela, bien des observateurs critiquent le jeu de la sélection nationale qu’ils jugent peu alléchant. Invité au carrefour d’actualité du Cesti, Aliou Cissé, coach des Lions de la Téranga se prononce sur la question. Extrait.

dimanche 8 mai 2016

Le Plan Sénégal Emergent : forces et faiblesses



Le Sénégal, à l’instar du Gabon et du Cameroun, s’est doté d’un nouveau plan pour atteindre l’émergence. Il s’agit du Plan Sénégal Émergent qui « constitue le référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et le long termes. » Dans l’immédiat, le Sénégal veut atteindre 7% de taux de croissance durant la première période de mise en œuvre dudit plan (2014 - 2018). L’objectif final est l’émergence en 2035.

D’emblée, il faut mentionner que le Sénégal n’en est pas à son premier plan économique. En effet, depuis l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, bien des programmes ont été élaborés par les gouvernants. L’on peut citer entre autres le Plan Quadriennal de Développement, le Document Stratégique pour la croissance et la Réduction de la Pauvreté, la Stratégie de Croissance Accélérée, la Stratégie Nationale de Développement Économique et Sociale. Hélas, tous ces plans n’ont pas permis au Sénégal de se départir de son étiquette de Pays Moins Avancé. Pis, avec un taux de croissance de 4,6% en 2014, le Sénégal est devancé par de nombreux pays de l’espace Cédéao.
C’est dans ce contexte que s’inscrit l’avènement du Plan Sénégal Émergent. Le PSE, c’est vingt-sept projets phares et dix-sept réformes majeures qui s’articulent autour de trois axes : transformation structurelle de l’économie et croissance ; capital humain, protection sociale et développement durable ; gouvernance, institutions, paix et sécurité. Élaboré par le Cabinet McKinsey, le PSE nécessite un  financement évalué à 10. 000 milliards de Francs CFA dont la majorité est assurée par le Sénégal. Lors du Groupe consultatif de Paris en 2014, des engagements de financement évalués à 3 729 milliards de francs Cfa ont été enregistrés. Cette année, le ministère de l’Économie, des finances et du plan, a affirmé que 3 077 milliards de francs Cfa ont été reçus soit un taux de concrétisation des engagements de 79%.

Cet ambitieux projet peut-il garantir le décollage économique du Sénégal ? 
Il est de notoriété publique qu’une économie diversifiée garantit une croissance stable. C’est la raison pour laquelle, le PSE, dans son axe premier, mise sur le développement de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’aquaculture et de l’industrie agroalimentaire. Le principal objectif étant « de renforcer la sécurité alimentaire et de rééquilibrer la balance commerciale dégradée par les importations de produits alimentaires. » Le secteur du BTP n’est pas en rade. Car, l’ambition est de créer « une filière de la construction intégrée dotée d’un potentiel de rayonnement régional. » Il est aussi prévu le basculement des activités du secteur informel comme l’artisanat, le transport et le commerce vers l’économie formelle. Ce qui permettrait à l’État d’avoir plus de recettes. Le Sénégal veut aussi profiter entièrement de sa position géographique stratégique afin d’être un « hub logistique industriel régional et un hub multiservices. »
Dans l’axe 2, l’accent est mis sur la lutte contre la pauvreté extrême avec notamment des politiques comme la bourse de sécurité familiale et la couverture maladie universelle. Objectif, soustraire des milliers de Sénégalais de la précarité. Et enfin, « la réalisation de tous ces objectifs nécessitera le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance pris en charge par l’axe 3. »
  
Quelles sont les entraves aux positives projections ?
Certaines donnes et non pas des moindres, occultées par le PSE, peuvent faire s’écrouler comme un château de carte tous les espoirs d’émergence malgré la ferme volonté affichée par les autorités étatiques.
Le lancinant problème du chômage est rendu plus accru par l’inadéquation entre la formation et l’emploi. Des milliers de jeunes sortent, chaque année, diplômés des universités et instituts sans possibilités d’insertion professionnelle. D’où l’urgence de repenser le système éducatif sénégalais.  
Pour ce qui est de l’agriculture, la mécanisation est encore trop embryonnaire pour permettre au Sénégal d’être autosuffisant. En effet, l’agriculture familiale reste dominante avec des techniques de culture archaïques. Il faut donc outiller davantage les paysans et les former.
Dans le contexte sénégalais actuel, les Petites et Moyennes Entreprises sont totalement à l’abandon  et ne survivent que grâce aux capacités d’adaptation de leurs promoteurs. Ces entreprises représentant 90% du tissu économique, ne bénéficient, dans le cadre du PSE, que d’une baisse fiscale. L’Impôt sur les sociétés passe de 30 à 25%. Cette mesure semble insuffisante pour booster l’activité économique. 
Le Sénégal ne maîtrise pas les leviers qui conditionnent le cadre macroéconomique, c’est-à-dire la politique monétaire et de change. En sus, le franc CFA s’avère être une monnaie rigide et surévaluée. Ce qui accentue donc la spécialisation du Sénégal en fournisseur de matières premières et exportateur net  de profits. Cela défavorise toute industrialisation, gage du développement.
Dans le cadre du PSE, le Sénégal se fixe l’objectif de créer 350 000 emplois net en 10 ans soit 35 000 par an.  Si l’on sait qu’entre 2001 et 2009, seulement 1600 emplois ont été créés par an dans le secteur formel, la ratification des APE va rendre encore plus utopiques ces milliers de postes promis aux jeunes.
En effet, l’État du Sénégal s’est engagé, le 10 juillet 2014 à Abuja au Nigéria, à ratifier les Accords de Partenariat Économique (APE) qui vont acter le libre échange entre l’Afrique et l’Union Européenne. De nombreux économistes estiment que l’entrée en vigueur de ces accords va porter un coup fatal aux fragiles entreprises africaines avec la libéralisation des importations. Les PME et PMI sénégalaises risquent, au plan national, de perdre du terrain au profit des sociétés européennes. Le revers de la médaille est que les entreprises sénégalaises peuvent se voir refuser l’accès au marché européen si elles ne remplissent pas certaines normes.

jeudi 7 avril 2016

Quand l'ouragan Trump menace de déferler sur les États-Unis...

Devenir le 45ème président des États-Unis d’Amérique est, actuellement, le rêve le plus cher de Donald Trump. Pour ce faire, le richissime candidat à l’investiture républicaine doit remporter la primaire au sein de sa formation politique afin d’avoir la majorité des délégués. Si Trump semblait marcher sur l’eau en enchainant les nettes victoires, sa récente défaite dans le Wisconsin montre que la bataille est loin d’être gagnée. Car Ted Cruz, son principal rival a retrouvé des couleurs et peut compter sur l’appui de sommités du parti hostiles à Trump. Plus que jamais, la primaire républicaine s’annonce donc indécise. Pour en savoir plus, cliquez sur les liens en dessous.

lundi 4 avril 2016

VIDEO : discours de Me Valdiodio NDIAYE le 26 août 1958

Me Valdiodio NDIAYE (1923-1984) est un homme politique sénégalais. Ce Kaolackois de naissance a occupé plusieurs fonctions ministérielles. Il s’est distingué aux yeux des Africains grâce à son discours mémorable prononcé devant le général de Gaulle le 26 août 1958. C’était à la veille du référendum du 28 septembre 1958. « Nous disons indépendance, unité africaine et confédération », dixit alors l’ancien maire de Kaolack devant une foule euphorique. Le destin de cet avocat de formation a basculé en 1962. Sous la présidence de Léopold Sédar SENGHOR, il est accusé, en compagnie de Mamadou DIA, de complot contre l’État.


samedi 26 mars 2016

AUDIO : Accords de partenariat économique (APE) : le suicide économique de l’Afrique acté ?

Le débat sur les accords de partenariat économique entre l’Union Européenne (UE) et l’Afrique est loin d’être vidé. Dans une démarche de déconstruction d’idées préconçues, l’économiste Demba Moussa Dembélé a battu en brèche les arguments tendant à justifier la signature des APE. Selon M. Dembélé, il est on ne peut plus clair que la signature puis la ratification de ces accords par les États africains annihileraient tout espoir de développement du continent africain. Extrait.

L’acceptation des différences, gage de la paix mondiale



Le monde se caractérise par la différence qui peut être définie comme « l’absence de similitude entre au moins deux éléments ou deux personnes ». Elle est l’essence même de toute existence. Car, les langues, les cultures, les religions... diffèrent d’une communauté à une autre, d’une contrée à une autre. 
Nonobstant toutes ces différences, le maître-mot de la vie doit être l’acceptation qui consiste à reconnaitre à autrui le droit d’être différent. Il ne saurait y avoir de paix durable dans le monde sans la reconnaissance du droit à la différence. L’acceptation des différences s’avère donc, dans la plupart des cas, bénéfique à la société toute entière car les individus de groupes sociaux divers, s’enrichissent mutuellement. Grâce à l’acceptation, l’homme peut transcender les différences, condition sine qua non de la stabilité sociale. L’histoire récente de l’humanité montre à quel point le refus de la différence est dangereux. J’en veux pour preuve les génocides rwandais et arménien, l’holocauste etc. La négation de ces peuples victimes de persécution, a hélas causé la mort de milliers de personnes. Dans un monde rythmé par des heurts consécutifs aux différences religieuse, culturelle, politique…, il urge pour l’homo sapiens d’intégrer la notion d’acceptation afin de trouver le salut. 

AUDIO : Comment sauver la presse sénégalaise

« Il faut réinventer le modèle économique de la presse ». C’est le remède proposé par Cheikh Thiam, directeur général et directeur de la publication du quotidien Le Soleil. Il s’est exprimé lors d’un carrefour d’actualité du Cesti dont le thème était "Entreprises de presse au Sénégal : difficultés et perspectives". Dans une logique de diagnostic sans complaisance, M. Thiam, économiste de formation, a passé au peigne fin les difficultés protéiformes auxquelles fait face la presse sénégalaise. Extrait.

jeudi 3 mars 2016

Référendum du 20 mars prochain : le Sénégal ne doit pas rater le train de l’histoire



Dans dix-sept jours exactement, les Sénégalais devront répondre à l’appel des urnes. Cette fois-ci non pas pour élire leur président ni leurs représentants mais pour  se prononcer sur un amendement de la Constitution, la charte fondamentale. Depuis l’avis ou la décision (c’est selon) du Conseil constitutionnel, les langues se délient et la polémique est allée crescendo. La mouvance présidentielle, l’opposition voire les mouvements citoyens investissent l’espace public pour convaincre ou dissuader. La « campagne électorale » bat son plein sur toute l’étendue du territoire national.
Après une minutieuse lecture du texte définitif  du référendum, il semble clair que certains propos avancés par-ci par-là, procèdent d’un désir de manipulation. Des intérêts crypto-personnels guident, à l’évidence, certaines personnes enclines à mener en bateau le peuple. Ces nihilistes aux arguments bancals prônent le boycott pur et simple ou invitent la population à voter « Non ». « L’esprit ne doit jamais obéissance. Une preuve de géométrie suffit à le faire voir ; car si vous la croyez sur parole, vous êtes un sot », dixit le philosophe Alain.
Pour une frange de la société dont les politiciens assoiffés de pouvoir, le « non respect » de l’engagement du Président de la République quant à l’application du quinquennat au mandat en cours, suffit pour priver le Sénégal de nouvelles dispositions constitutionnelles consolidantes notamment les articles 4, 27, 58 et 85. Haro ! L’intérêt supérieur de la nation doit primer sur tout. En l’espèce, les modifications apportées à la Constitution du 22 janvier 2001 ne doivent être rejetées sous prétexte que le Président Macky Sall n’a point tenu sa promesse. L’enjeu de ce référendum surpasse, et de loin, les deux années de plus du mandat présidentiel en cours.
Certes, la décision du Conseil constitutionnel a été un coup de massue pour une kyrielle de concitoyens mais cette page doit, inéluctablement, être tournée car le chef de l’État est allé jusqu’au bout de sa logique. Contrairement à son prédécesseur Me Abdoulaye Wade qui s’était publiquement dédit, la ferme volonté de M. Macky Sall a buté sur l’opposition des cinq sages, garants de la Constitution. Plus que jamais, il appartient au peuple de trancher le débat. Pour cela, il doit, autant que possible, maîtriser les tenants et les aboutissants du projet de réforme constitutionnelle.    

jeudi 25 février 2016

AUDIO : Un engagement citoyen pour la protection de l'environnement

« Des râteaux aux pelles mécaniques », c’est le titre de l’exposé de Mbacké SECK, président de l’ASC Yarakh lors du symposium sur « l’environnement et le développement durable au Sénégal » tenu au Cesti. M. SECK a, d’abord, présenté l’état hideux de la baie de Hann non sans situer les responsabilités. Il a, ensuite, émis des réserves quant à la pertinence d’ériger l’arène nationale sur le site du Technopole. Enfin, il a fustigé l’option des centrales à charbon prise par l’État du Sénégal pour l’atteinte de l’autosuffisance énergétique.

AUDIO : la transparence dans la gestion des ressources minières : un impératif pour le Sénégal

Les « Dossiers de la bonne gouvernance » sont une production écrite du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) en partenariat avec l’ONG Oxfam. Dans le cadre de la cérémonie de lancement du troisième numéro dont le champ d’études est la région aurifère de Kédougou, Elimane KANE, responsable du programme « gouvernance » d’Oxfam s’est prononcé sur l’importance de l’information relative à la gestion des ressources minières.

mardi 9 février 2016

AUDIO : atténuation et adaptation, des réponses face au réchauffement climatique

D’ordinaire, au mois de février, les températures sont relativement basses au Sénégal. 2015 a été déclarée l’année la plus chaude de l’histoire moderne par l’Agence océanique et atmosphérique américaine (National Oceanic and Atmospheric Administration, NOAA) et l’Agence spatiale américaine (National Aeronautics and Space Administration, NASA). Le moins que l’on puisse dire c’est que 2016 est bien partie pour battre ce record. C’est dans ce contexte de dérèglement climatique très prononcé que Jean-Claude Marut, Géographe a animé, au Cesti, une conférence axée sur le thème "Réchauffement climatique et développement durable : du global au local ".

dimanche 24 janvier 2016

AUDIO : le système LMD

Pour plus d’efficience, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a signé, avec l’État du Sénégal, un contrat de performance (2012 - 2016). L’Ucad s’est alors fixée cinq objectifs à atteindre : l’amélioration de l’efficacité interne, l’utilisation des technologies de l’information dans les stratégies pédagogiques, le renforcement des liens avec le monde du travail, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et l’amélioration de la qualité de la gouvernance. Dans ce cadre, le Bureau d’Information et d’Aide à l’Orientation (BIAO) a été créé. La structure qui travaille en synergie avec les directions de l’Ucad, organise ainsi des séances d’informations dans les facultés, écoles et instituts de l’université. Au Cesti, Mansour THIAW de la Direction des Affaires Pédagogiques, a disséqué le système LMD (Licence – Master - Doctorat).

lundi 18 janvier 2016

Projet de révision constitutionnelle au Sénégal : une consolidation de la démocratie en perspective



Macky SALL, Président de la République du Sénégal
Sous nos tropiques, la flexibilité de moult constitutions, a hélas causé des crises abyssales. Du Sénégal d’Abdoulaye Wade au Burundi de Pierre Nkurunziza en passant par le Burkina Faso de Blaise Compaoré, le renouvellement des mandats présidentiels est une sempiternelle équation en Afrique. A l’approche de la joute présidentielle, il n’est pas rare de voir un président sortant mis hors jeu par la Constitution, tripatouiller celle-ci pour se représenter. Ce stratagème de véreux hommes politiques a déstabilisé bien des pays qui ont sombré dans le chaos.
Au Sénégal, avec le nouveau projet de révision de la Constitution, ce problème pourrait être qu’un vieux souvenir. En effet, Macky SALL, le président de la République vient de donner corps à une promesse électorale : réduire de sept à cinq ans le mandat présidentiel et le verrouiller à deux mandats successifs. Dans le titre 3 dudit projet intitulé Du Président de la République, il est stipulé que : « L’article 27 de la Constitution est modifié pour restaurer le quinquennat et rendre impossible l’exercice par le Président de la République de plus de deux mandats consécutifs. Il est, en outre, indiqué que cet article ne pourra faire l’objet de révision. Relativement aux conditions d’éligibilité à la Présidence de la République, l’article 28 de la Constitution limite l’âge maximum du candidat à 75 ans au plus le jour du scrutin. »
Ce projet de révision constitutionnelle apporte une double innovation. La première a trait aux deux mandats de cinq non renouvelables et la seconde réside dans l’intangibilité de cette disposition car point de place pour une retouche taillée sur mesure pour un candidat.
Une fois validée par le peuple souverain, la nouvelle constitution va sonner le glas d’une époque et aligner le Sénégal sur les standards internationaux en termes de démocratie.