samedi 26 mars 2016

AUDIO : Accords de partenariat économique (APE) : le suicide économique de l’Afrique acté ?

Le débat sur les accords de partenariat économique entre l’Union Européenne (UE) et l’Afrique est loin d’être vidé. Dans une démarche de déconstruction d’idées préconçues, l’économiste Demba Moussa Dembélé a battu en brèche les arguments tendant à justifier la signature des APE. Selon M. Dembélé, il est on ne peut plus clair que la signature puis la ratification de ces accords par les États africains annihileraient tout espoir de développement du continent africain. Extrait.

L’acceptation des différences, gage de la paix mondiale



Le monde se caractérise par la différence qui peut être définie comme « l’absence de similitude entre au moins deux éléments ou deux personnes ». Elle est l’essence même de toute existence. Car, les langues, les cultures, les religions... diffèrent d’une communauté à une autre, d’une contrée à une autre. 
Nonobstant toutes ces différences, le maître-mot de la vie doit être l’acceptation qui consiste à reconnaitre à autrui le droit d’être différent. Il ne saurait y avoir de paix durable dans le monde sans la reconnaissance du droit à la différence. L’acceptation des différences s’avère donc, dans la plupart des cas, bénéfique à la société toute entière car les individus de groupes sociaux divers, s’enrichissent mutuellement. Grâce à l’acceptation, l’homme peut transcender les différences, condition sine qua non de la stabilité sociale. L’histoire récente de l’humanité montre à quel point le refus de la différence est dangereux. J’en veux pour preuve les génocides rwandais et arménien, l’holocauste etc. La négation de ces peuples victimes de persécution, a hélas causé la mort de milliers de personnes. Dans un monde rythmé par des heurts consécutifs aux différences religieuse, culturelle, politique…, il urge pour l’homo sapiens d’intégrer la notion d’acceptation afin de trouver le salut. 

AUDIO : Comment sauver la presse sénégalaise

« Il faut réinventer le modèle économique de la presse ». C’est le remède proposé par Cheikh Thiam, directeur général et directeur de la publication du quotidien Le Soleil. Il s’est exprimé lors d’un carrefour d’actualité du Cesti dont le thème était "Entreprises de presse au Sénégal : difficultés et perspectives". Dans une logique de diagnostic sans complaisance, M. Thiam, économiste de formation, a passé au peigne fin les difficultés protéiformes auxquelles fait face la presse sénégalaise. Extrait.

jeudi 3 mars 2016

Référendum du 20 mars prochain : le Sénégal ne doit pas rater le train de l’histoire



Dans dix-sept jours exactement, les Sénégalais devront répondre à l’appel des urnes. Cette fois-ci non pas pour élire leur président ni leurs représentants mais pour  se prononcer sur un amendement de la Constitution, la charte fondamentale. Depuis l’avis ou la décision (c’est selon) du Conseil constitutionnel, les langues se délient et la polémique est allée crescendo. La mouvance présidentielle, l’opposition voire les mouvements citoyens investissent l’espace public pour convaincre ou dissuader. La « campagne électorale » bat son plein sur toute l’étendue du territoire national.
Après une minutieuse lecture du texte définitif  du référendum, il semble clair que certains propos avancés par-ci par-là, procèdent d’un désir de manipulation. Des intérêts crypto-personnels guident, à l’évidence, certaines personnes enclines à mener en bateau le peuple. Ces nihilistes aux arguments bancals prônent le boycott pur et simple ou invitent la population à voter « Non ». « L’esprit ne doit jamais obéissance. Une preuve de géométrie suffit à le faire voir ; car si vous la croyez sur parole, vous êtes un sot », dixit le philosophe Alain.
Pour une frange de la société dont les politiciens assoiffés de pouvoir, le « non respect » de l’engagement du Président de la République quant à l’application du quinquennat au mandat en cours, suffit pour priver le Sénégal de nouvelles dispositions constitutionnelles consolidantes notamment les articles 4, 27, 58 et 85. Haro ! L’intérêt supérieur de la nation doit primer sur tout. En l’espèce, les modifications apportées à la Constitution du 22 janvier 2001 ne doivent être rejetées sous prétexte que le Président Macky Sall n’a point tenu sa promesse. L’enjeu de ce référendum surpasse, et de loin, les deux années de plus du mandat présidentiel en cours.
Certes, la décision du Conseil constitutionnel a été un coup de massue pour une kyrielle de concitoyens mais cette page doit, inéluctablement, être tournée car le chef de l’État est allé jusqu’au bout de sa logique. Contrairement à son prédécesseur Me Abdoulaye Wade qui s’était publiquement dédit, la ferme volonté de M. Macky Sall a buté sur l’opposition des cinq sages, garants de la Constitution. Plus que jamais, il appartient au peuple de trancher le débat. Pour cela, il doit, autant que possible, maîtriser les tenants et les aboutissants du projet de réforme constitutionnelle.