mercredi 2 décembre 2015

COP 21 : A Paris, se joue l’avenir de l’humanité



Du 30 novembre au 11 décembre, le monde entier se retrouve à Paris pour une conférence sur les changements climatiques. Limiter le réchauffement à plus de 2 degrés d’ici à 2100, c’est l’objectif affiché. Ainsi, les plus grands pays pollueurs du monde devront s’engager à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre. 

Le développement économique est la finalité de tout État. Pour ce faire, bien des gouvernements ont usé de tous les moyens pour atteindre cet ultime objectif. Cet essor à tout prix est, le plus souvent, désastreux pour l’environnement à cause de l’industrie polluante qui le sous-tend.
Depuis la révolution industrielle survenue en Angleterre au 18ième siècle, l’écrasante majorité des États du globe terrestre a jeté son dévolu sur l’industrie outrancière pour se développer. Ainsi, on a assisté à une transformation radicale et sans précédent de l’activité économique. Avec le développement de la science et ses innombrables découvertes, nous sommes entrés dans une nouvelle ère.  Dès lors, ce sont les machines qui ont imprimé leur marque à l’évolution du monde. Ce changement de paradigme n’a pas été sans conséquences dans la mesure où cette utilisation irrationnelle de la science pour jeter les bases du développement, ne respecte évidemment pas l’environnement agressé de toute part.
Dans un contexte marqué par la prédominance du capitalisme, un système économique dans lequel, seule la réalisation de profits importe, le cadre de vie de l’homo sapiens est dégradé à une vitesse vertigineuse. Résultat des courses : fonte des glaces, inondations, extinction d’espèces animales et végétales, biodiversité menacée, pénurie d’eau, épidémie, sécheresse accrue, déforestation, hausse des températures, hausse du niveau des océans, tempêtes, cyclones… Hélas, le monde subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Se ruant dans une course effrénée pour le bénéfice, les industriels n’ont que faire des conséquences désastreuses pour l’humanité toute entière. « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l’admettre. La terre et l’humanité sont en péril et nous sommes tous responsables », dixit Jacques Chirac, ancien président de la France, le 2 septembre 2002 au sommet de la Terre à Johannesburg (Afrique du Sud).
En définitive, l’on peut retenir que les États contemporains ne doivent pas être amenés à choisir entre l’environnement et le développement économique. Les nations, notamment celles capitalistes et pollueuses, doivent tourner la page des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz…) et exploiter les énergies renouvelables telles que l’éolien, le solaire car après tout les effets apocalyptiques du réchauffement climatique n’épargnent aucune contrée. Et si rien n’est fait pour arrêter ce phénomène, ça va aller crescendo. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », a averti Rabelais. Les dirigeants de ce 21ième siècle n’ont aucunement le droit de rater le train de l’histoire et si les leçons de l’application du Protocole de Kyoto et des COP précédentes ont été tirées, des engagements contraignants s’imposent à Paris.  

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