Du
30 novembre au 11 décembre, le monde entier se retrouve à Paris pour une
conférence sur les changements climatiques. Limiter le réchauffement à plus de
2 degrés d’ici à 2100, c’est l’objectif affiché. Ainsi, les plus grands pays
pollueurs du monde devront s’engager à réduire drastiquement leurs émissions de
gaz à effet de serre.
Le
développement économique est la finalité de tout État. Pour ce faire, bien des
gouvernements ont usé de tous les moyens pour atteindre cet ultime objectif. Cet
essor à tout prix est, le plus souvent, désastreux pour l’environnement à cause
de l’industrie polluante qui le sous-tend.
Depuis
la révolution industrielle survenue en Angleterre au 18ième siècle,
l’écrasante majorité des États du globe terrestre a jeté son dévolu sur
l’industrie outrancière pour se développer. Ainsi, on a assisté à une
transformation radicale et sans précédent de l’activité économique. Avec le développement
de la science et ses innombrables découvertes, nous sommes entrés dans une
nouvelle ère. Dès lors, ce sont les
machines qui ont imprimé leur marque à l’évolution du monde. Ce changement de
paradigme n’a pas été sans conséquences dans la mesure où cette utilisation irrationnelle
de la science pour jeter les bases du développement, ne respecte évidemment pas
l’environnement agressé de toute part.
Dans
un contexte marqué par la prédominance du capitalisme, un système économique
dans lequel, seule la réalisation de profits importe, le cadre de vie de l’homo
sapiens est dégradé à une vitesse vertigineuse. Résultat des courses : fonte
des glaces, inondations, extinction d’espèces animales et végétales, biodiversité
menacée, pénurie d’eau, épidémie, sécheresse accrue, déforestation, hausse des
températures, hausse du niveau des océans, tempêtes, cyclones… Hélas, le monde
subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Se ruant dans une
course effrénée pour le bénéfice, les industriels n’ont que faire des
conséquences désastreuses pour l’humanité toute entière. « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée,
surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de
l’admettre. La terre et l’humanité sont en péril et nous sommes tous
responsables », dixit Jacques Chirac, ancien président de la France, le 2
septembre 2002 au sommet de la Terre à Johannesburg (Afrique du Sud).
En
définitive, l’on peut retenir que les États contemporains ne doivent pas être
amenés à choisir entre l’environnement et le développement économique. Les
nations, notamment celles capitalistes et pollueuses, doivent tourner la page
des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz…) et exploiter les énergies
renouvelables telles que l’éolien, le solaire car après tout les effets apocalyptiques
du réchauffement climatique n’épargnent aucune contrée. Et si rien n’est fait
pour arrêter ce phénomène, ça va aller crescendo. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », a averti
Rabelais. Les dirigeants de ce 21ième siècle n’ont aucunement le
droit de rater le train de l’histoire et si les leçons de l’application du
Protocole de Kyoto et des COP précédentes ont été tirées, des engagements
contraignants s’imposent à Paris.
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