His-to-ri-que ! Le
club catalan a écrit, hier, la plus belle page de l’histoire du football contemporain.
Contraints à l’exploit après la déroute au Parc des Princes le 14 février
dernier, les Catalans ont finalement déjoué tous les pronostics. En étrillant le
club de la capitale, le FC Barcelone a composté son ticket pour les quarts de
finale de la C1 au terme d’un match renversant.
Six buts à un en faveur
du Barça. C’est le score final de la manche retour dans un Camp Nou en liesse.
Qui l’eut cru ? Et pourtant, à la veille du choc, Luis Enrique l’avait prédit
en disant sans ambages que s’il y avait une équipe capable de remonter quatre
buts, c’était bien son club. La suite des évènements lui aura donné raison.
Dès l’entame de ce
match couperet, le goléador Luis Suarez ouvre la voie du triomphe à son club. Il
inscrit, avec malice, le premier but d’une soirée inoubliable pour les
Barcelonais et cauchemardesque pour les Parisiens. Cette douche froide installe,
dès lors, le doute chez les visiteurs et gonfle le moral des locaux. Mais Paris
tient le coup jusqu’aux ultimes minutes de la première mi-temps. Quand Kurzawa
acculé, marque contre son camp. Le PSG se tire une balle juste avant la pause.
En seconde période, Paris
redonne, au Barça, le bâton pour se faire battre. Meunier, peu inspiré, stoppe
net Neymar dans la surface de réparation. Pénalty imparable exécuté par Lionel
Messi. La remontada, le Barça y croit plus que jamais. Un espoir qui fait long
feu avec la réduction du score d’Edinson Cavani. Le Camp Nou tremble !
Relâchement
fatal
Les Parisiens lèvent alors
le pied et vont s’en mordre les doigts. Car après le but de l’attaquant uruguayen,
il fallait, pour les Blaugrana, marquer trois fois en trente minutes. Mais dans
la foulée, ce sont les protégés d’Unai Emery qui se procurent les meilleures occasions.
Coup sur coup, Cavani et Di Maria manquent d’adresse dans leur face-à-face avec
Ter Stegen. Des opportunités de crucifier l’adversaire non saisies. Le Barça n’en
demandait pas tant. C’est le moment choisi par Neymar Jr pour changer le cours
du match grâce à sa vista. Le stratège brésilien y va de son doublé avec
notamment un somptueux coup franc dont il a le secret. Et dans le temps
additionnel, à la suite d’une balle arrêtée, il mystifie son vis-à-vis avant de
servir idéalement Sergi Roberto, le nouvel entrant. Ce dernier, du bout du
pied, trompe le dernier rempart parisien. Le coup de grâce qui envoie Barcelone
en quarts. Cruel destin pour le PSG face à une équipe qui, une fois de plus, a
montré qu’elle est la meilleure de ce siècle.
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